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Titre : Nos étoiles contraires
Nombre de pages : 327
Nombre de chapitres : 25
Édition : Nathan


Ce que j'ai vraiment apprécié c'est que la maladie est omniprésente chez les deux adolescents mais elle n'est pas placée au centre de l'histoire, elle reste en retrait. Hazel et Augustus ont très bien compris qu'ils ne vivraient pas éternellement mais ils continuent à vivre sans vraiment penser au lendemain. Bien sur, la jeune fille se pose beaucoup de questions sur ses proches quand elle sera morte, elle se sent responsable d'infliger ça à ses parents mais on ne ressent pas de pitié envers elle.
L'histoire d'amour est bien construite, tout ne se passe pas trop vite. Ils prennent vraiment le temps de se connaitre, d'être amis avant de devenir un couple. On ressent très vite le lien étroit qui se forme entre eux, leur complicité. Ils se comprennent même s'ils sont assez différents et ils apportent tous les deux quelque chose de positif à l'autre.
J'ai bien aimé aussi le personnage de Peter Van Houten. Je ne parle pas de son comportement mais du fait que se soit un super écrivain, que son ½uvre captive les deux adolescents et qu'au final l'homme est totalement insupportable. Après tout, nous ne connaissons pas tous les auteurs que nous aimons et il est possible que certains soit comme lui alors que leurs romans nous font rêver.
Par contre, je n'ai pas été ému par la fin. Je ne m'attendais pas à ça mais je n'ai pas ressentie le pincement au c½ur... Il y a des moments un peu long, et je commençais à sortir de l'histoire.
Néanmoins, l'auteur écrit très bien. Il nous fait nous questionner assez souvent sur notre existence, l'aspect philosophique avec les Encouragements d'Augustus, les paroles du père d'Hazel ou même de Van Houten est intéressant.

Chabouquine, Posté le lundi 20 juillet 2015 17:41
> ça va, je trouve qu'ils ont pas enlever de scène trop importante. Mais plus des scènes un peu irréalisable a faire. Comme la déchéance de Gus. C'est un des point qui fait que j'ai été plus touchée par le livre que par le film. Le voir petit a petit être ronger par la maladie, c'est pas facile
>>> Oui, c'est vrai que dans le film on ne le voit pas trop sombrer comparé au livre !
> Non et heureusement. Car je pense que ce serait vraiment un calvaire pour l'auteur.