ANNE ROBILLARD

Auteure : Anne Robillard

Saga : Les ailes d'Alexanne
↪ Tome n°6 : Sirènes

Nombre de pages : 352

Nombre de chapitres : 25

Édition : Michel Lafon

Après la mort de ses parents, Alexanne est confiée à sa tante Tatiana. À ses côtés, l'adolescente va prendre conscience des pouvoirs magiques qui sommeillent en elle depuis toujours.

Les forces du Mal ont porté un sérieux coup à la planète. Après que bon nombre de leurs « cellules » ont été anéanties dans une explosion, les démons, en guise de représailles, s'en prennent désormais aux humains.

Cela ne suffit toutefois pas à arrêter la jeune Sara-Anne, qui, avec Alexanne et quelques amis, décide de se rendre aux Bahamas pour faire la connaissance d'un mystérieux et richissime bienfaiteur.
Mais le hasard place sur leur route l'équipage du Redemption, un navire à la recherche des vestiges de l'Atlantide.

Cette rencontre inopinée changera-t-elle leurs plans ?

Honnêtement, je n'étais pas trop motivée à entamer cette lecture. Plus le temps passe et moins cette saga m'attire, mais comme c'est le dernier tome que j'ai en ma possession pour le moment, je me suis dis qu'il fallait au moins que je lise celui-là.

En soit, il n'est pas si mauvais. Comme les tomes précédents c'est toujours agréable à lire car Anne Robillard à un style bien à elle, avec des phrases courtes, des chapitres qui ne s'éternise pas donc on est rapidement plongé dans l'univers et les pages se tournent rapidement. De cette manière, l'histoire se passe vite et le roman se lis d'une traite sans avoir trop de temps mort.

Cependant j'ai vraiment l'impression que l'auteure s'est perdu en chemin... Je trouvais les premiers tomes vraiment très sympas, intéressants, mais je trouve qu'on s'écarte de plus en plus du sujet principal des fées et d'Alexanne qui est censé être l'héroïne et qu'on ne voit même pas certaines fois. Maintenant il y a tout un tas de personnages, chacun avec des facultés extrasensorielles ou des capacités hors du commun et je trouve que ça fait trop.

Tout comme le fait que chaque personne que la bande rencontre est presque systématiquement doté de pouvoirs et devient un membre à part entière de leur groupe. Ou que, dans les rares occasions où ils font la connaissance d'un humain, ils leurs parlent immédiatement de magie, de sirène et j'en passe et que l'humain les croit immédiatement sans aucune preuve ni rien. Ce sont vraiment des choses que je trouve invraisemblable, ça perd en crédibilité pour tomber dans un monde de bisounours.

Sans parler qu'au début de ce tome, lorsque le mystérieux homme d'affaire contact les Kalinovsky pour rencontrer Sara-Anne, toute la bande s'attend à un piège. Ce n'est pas qu'une petite impression, ils le savent ! Il y a trop d'indices, trop de choses suspectes au point qu'ils ont même une très bonne idée de l'identité du milliardaire. Mais ils décident quand même d'y aller en équipe réduite et d'envoyer une gamine de dix ans en plein milieu d'un piège sans aucun plan, ce n'est absolument pas logique ! Alors oui, d'accord, s'il n'y vont pas, il n'y a plus d'intrigue pour ce tome... Mais quand même, autant nous faire croire, à nous lecteur, qu'ils ignorent tout du piège qui les attend pour qu'on puisse être un minimum surpris par l'histoire.

Du coup, comme on sait déjà que c'est un piège et qu'on devine fortement la réelle identité du milliardaire, il n'y a plus vraiment de suspense. Et donc pour combler ce manque, on se retrouve sur un bateau en pleine fouille archéologique, ce qui n'a aucun rapport avec l'intrigue... Je ne sais pas si cette partie de l'histoire va servir dans les prochains tomes mais pour le coup je l'ai trouvé complètement inutile.

En conclusion, je ne sais pas combien de tome il reste pour terminer cette série mais je ne pense pas continuer la lecture, même si je n'aime pas m'arrêter en cours sans connaitre le fin mot de l'histoire. C'est vraiment dommage car c'est une saga qui changeait de d'habitude, et malgré son côté un peu jeunesse je trouvais qu'il y avait un vrai potentiel. Mais j'ai l'impression que l'auteure veut trop en faire, qu'elle a perdu sa ligne conductrice et que ça fini par partir dans tout les sens.